Bien qu'il fasse souvent trop chaud pour travailler, il y a du progrès du côté de Lisbonne!
Les congés étant manifestement à rallonge je suis rentré en France chercher quelques affaires. De retour je suis équipé de 2 vélos et une auto, ce qui facilite pas mal de choses ici.
Bref la nouveauté c'est que la silhouette de Ropati a bien changée! Le voici équipé d'un portique à l'arrière sur lequel sont fixés 2 panneaux solaires. J'aurais noirci pas mal de papier avant de sortir le plan qui, selon moi, satisfait tant que possible toutes les exigences. C'est connu la fonctionnalité n'a jamais été super copine avec l'esthétique!!
Finalement avec l'avis de quelques personnes et les compétences d'un soudeur compréhensif on est arrivé à cela:
J'ai vraiment eu peur de défigurer ce cher Ropati mais bon il faut savoir ce qu'on veut! Alors pendant un moment j'ai juste essayé de limiter les dégâts et finalement je suis bien content.
On ne s'en rend pas forcément compte au premier coup d'oeil mais ce portique est multi-usage:
- 2x100 Watts de panneaux solaires en plus de l'installation électrique initiale nous apportent, je pense, une autonomie totale, du moins si on choisit de vivre au mouillage au Cap-Vert plutôt qu'à Brest!!
- Un arceau articulé sur l'arrière fait office de bossoir pour faciliter la mise à l'eau de l'annexe et de son moteur.
- Un arceau articulé sur l'avant sur lequel sera tendue une toile (bimini) protégeant le cockpit du cagnard réservé aux panneaux.
Par ailleurs j'ai également refilé du boulot au charpentier du chantier. C'est-à-dire que j'arrive avec l'intention de faire un refresh complet du pont. Dans un premier temps il est chargé de refaire une beauté en teck au cockpit: caillebotis pour le fond et pose de lames de teck pour les assises.
De mon côté je comprends assez vite que le refresh complet du pont ne sera pas chose facile, cela demandera un bien trop grand nombre d'heures de travail, le budget ne tiendra pas le coup!
La première partie à laquelle je m'attaque me prendra beaucoup de temps, celui de trouver la méthode, les bons outils, les conneries à ne pas refaire (même si il y en a une quantité infinie!)...
Grosso modo le boulot est le suivant:
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Dézinguage du placage du pont;
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Ponçage de ce qui reste collé;
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Epoxyage en insistant sur les quelques zones où le bois est à nu;
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Lissage au mastic epoxy;
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Peinture polyuréthane bi-composant (1 couche primaire, 2 couches finition).
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Remise en place de tous les équipements démontés au début en étanchant tout ça au Sika.
Un petit clin d'oeil à Rémi qui a installé ce plaquage en teck (il y a un peu plus de 15 ans, non?): il n'y a rien à dire ça a bien tenu, je ferais probablement la même. Mais je dois avouer que par moments le décolleur a haït le colleur! En toute amitié bien sur!! ;))
Les journées de labeur ne seront pas toujours très efficaces, voir parfois repoussées. C'est l'été, nous sommes à Lisbonne, il fait chaud ou très très chaud. Il est vital d'aller s'immerger dans l'océan de temps en temps, d'aller danser le Forro le mardi, de célébrer divers saints en compagnie de potos et potesses...
Bref, ayant un peu traîné à m'y mettre et ayant eu quelques autres chantiers sur le gaz je termine avec l'aide précieuse de Helma le quart arrière tribord tout juste avant la fin de mes congés et mon départ pour le boulot début Août.
Mais qui est cette Helma dont Charly va nous parler si souvent??